Kiyé's Garden / Semis d'amis-amies
La saison d'été, si elle est généreuse en eau, oblige à faire les semis à couvert. Une exposition directe à la pluie provoquerait des dégâts des eaux fatals à la pépinière. Ce serait dommage pour les semences de légumes et de fleurs que m'ont offertes mes amis et amies de France suite à mon appel Donnez-moi-z'en de la graine publié ici-même. A ce propos, bien que je sois déjà au Laos, il n'est pas trop tard pour participer car des amis de la Vallée de Quint viendront me rendre visite en septembre et me livreront en main propre les semences arrivées après mon départ. Je redonne l'adresse pour l'envoi : Kiyé Simon Luang / "Donnez-moi-z'en de la graine" / Association Valdequint / 35 rue du village / 26150 St-Julien-en-Quint.
Je dois admettre que l'impatience et la curiosité m'ont lancé dans ce qui ressemble à une précipitation, sans jeu de mots. Les semis pouvaient attendre, quand le jardinier ne savait pas. Étant donné les conditions d'humidité et de chaleur, il est certain que de nombreux plants seront prêts avant la fin de la saison des pluies. Ce n'est pas tant l'excès d'eau qui est à craindre, car les plantes savent s'arrêter de boire quand elles n'ont plus soif, contrairement au jardinier qui fait passer la soif après l'ivresse dans l'ordre des priorités ! Non, ce qui est à craindre, c'est tout simplement la noyade. Raison pour laquelle, les plantes grandiront en pots plus longtemps que nécessaire avant de plonger leurs racines dans la terre rouge du Laos.
En Asie, comme en Afrique, les semis se font non pas dans des godets en plastique mais dans des petits sacs en plastique. Je cherche une alternative à ces deux mauvaises pratiques. Pourquoi pas avec des feuilles de bananiers qu'on trouve en abondance dans ces contrées ? Cela ferait des pots à semis très convenables, et quand les plants sont prêts à être mis en terre, on pourrait même s'éviter l'effort de les dépoter puisque la feuille de bananier se décomposerait dans le sol. Tout cela est à l'état de théorie. Je vous rendrai compte des essais de fabrication et de culture bientôt. En attendant, voici un modèle de pliage utilisé en cuisine qui me servira de base :
Chacun et chacune des donateurs de semences aura sa petite butte ou sa ligne, selon mes envies du moment, dûment pancartée comme dans tout jardin botanique. Je n'exclus pas de mélanger plus tard les plantes des uns, des unes et des autres mais, pour débuter, je veux m'y retrouver un peu et pouvoir dire ici c'est le coin de Céline, Aaron, Martin et Yann, là celui de Veroon et Carole, plus loin le lit nuptial de Sylvie et Pascal, au nord, le royaume de John... Enfin, il y aura aussi les semences locales. Imaginez un peu la tête de la courge musquée de Provence quand elle va rencontrer la courge crapaud du Laos !
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