Laurel et Hardy


Ces deux salades ont été plantées en même temps, juste avant les derniers gels avérés et redoutés dits des Saints de glace. Celle de droite a reçu le pommeau de l'arrosoir au premier arrosage, choc à la suite duquel elle donna des signes alarmants de détresse. Surtout, après que le froid eût succédé brutalement aux belles journées de la dernière semaine d'avril, on la donna pour morte.

Cette petite note a été l'occasion pour moi, après une recherche sur internet, de préciser un point flottant de mon imagination. Les saints de glace avaient pour noms Mamert, Pancrace et Servais... Ils n'ont pas de lien de parenté avec Mireille Darc, une des actrices (avec Marlène Jobert) dont j'attendais de voir les seins nus dans les films en noir et blanc de la télévision de mon adolescence.


Je me souviens enfin que dans Domicile conjugal, de Truffaut, Léaud dit, en regardant sous la chemise de nuit de Claude Jade : "Tes seins, on dirait Laurel et Hardy... Il y a le gros et le petit !" (Dialogue retranscrit de mémoire. Si vous avez le dvd chez vous, trouvez et envoyez-moi les mots exacts, merci)




Commentaires

  1. Questions de culture

    En matière de salade, c'est le collet qui doit être flottant. Qu'on s'en souvienne!
    Faute de quoi, trop profondément enfouie, la laitue dépérira quel que soit le Saint du jour.
    Tandis qu'un sein, de jour, peut remettre à flot l'imagination du jeune garçon.
    Tel est le lien qui flotte entre la laitue -Reine des Glaces ?- et Mireille Darc.
    Quant à Truffaut, c'est La Nuit Américaine que nous regardions hier dans cette maison. Il n'y était pas question des seins de Jade. Léaud s'y montrait jaloux comme un pou de ceux de Dani.
    Chacun récitait son texte.
    Toute une époque!
    Á revoir avec un regard d'ethnologue.

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