Rencontre du 3e type
Ceci n'est pas Isabella Rossellini, mais une photo d'elle (jeune) derrière une plante verte au cinéma Le Pestel à Die, Drôme 26. (Elle vous passe le bonjour)
Ceci est une apparition de Luc Moullet dans la salle du cinéma Le Pestel, à Die, Drôme 26. (Il n'a pas de message personnel à vous dire)
C'est peu de dire que j'attendais beaucoup, car depuis longtemps, du RDV avec Luc Moullet. Pour l'occasion, Le Pestel, ce lieu accordé à mes désirs, avait fait les choses bien. On avait fleuri le bar et le buffet. A la séance du matin, on était reçu avec un petit-déjeuner café, thé, croissant, pains et confitures maison... A la sortie de cette même séance, sur les coups de midi donc, un brunch suffisamment copieux pour s'appeler déjeuner nous attendait... Et Fabien, qui avait officié en cabine, était maintenant derrière le bar, ce qui n'est qu'une manière de parler puisqu'il était aussi devant, autour et partout, l'œil aux aguets. Je parle de Fabien mais je dois à la vérité de dire que Le Pestel est un repère de Dames... Elles étaient là, donnant au geste d'offrir sa noblesse qui réside non pas dans la politesse mais dans ce qui n'appartient qu'aux femmes : combler une faim universelle, c'est-à-dire irraisonnée...
C'était dimanche matin, il tombait dehors la petite pluie insistante du printemps. J'ai abordé monsieur Luc Moullet avec ces mots : "Vous avez votre ticket ?". Ce trait d'humour proféré avec le plus grand sérieux fut accueilli sans étonnement. La réponse fut un non minimal, qui n'offrait aucune prise à une autre relance sur le même registre. Je me retirai sans risquer d'importuner le cinéaste et me glissai dans la salle pour voir les deux films du matin : un court métrage (Le litre de lait) et un long métrage (Le prestige de la mort). Me reviennent en mémoire les mots du cinéaste disant après la projection : "Comme tout auteur de films comiques, j'aspire à faire un film qui ne fasse pas rire."
Je revins à la séance de fin d'après-midi pour voir deux autres films : un court métrage (Foix) et un long métrage (La Terre de la folie). Quatre jours se sont écoulés depuis, et je pense avoir vu en un seul dimanche quatre films de Luc Moullet qui ne font pas rire. Dans le fond, cela ne doit pas surprendre : il suffisait de lire les titres des films pour être prévenus. Voilà assez de grain à moudre pour un développement dans Ciné Dié. Je prendrai tranquillement le temps pour m'acquitter de cette tâche. Pour l'heure (l'instant), restons dans la douceur du Pestel dont le nom m'intrigue depuis le début par son voisinage sonore d'avec pistil, pastel et peste. Sur Wikipedia, je trouve Pestel (Créole : Pestèl) est une ville d'Haïti, située dans le département de Grand'Anse. Die, ville d'outremer ? Cela expliquerait bien des mystères. Je sais seulement que le dimanche de la rencontre avec Luc Moullet, ce dernier a été le témoin (à son insu) de mes fiançailles avec Le Pestel. Ce n'est pas rien.

Ceci est une apparition de Luc Moullet dans la salle du cinéma Le Pestel, à Die, Drôme 26. (Il n'a pas de message personnel à vous dire)
C'est peu de dire que j'attendais beaucoup, car depuis longtemps, du RDV avec Luc Moullet. Pour l'occasion, Le Pestel, ce lieu accordé à mes désirs, avait fait les choses bien. On avait fleuri le bar et le buffet. A la séance du matin, on était reçu avec un petit-déjeuner café, thé, croissant, pains et confitures maison... A la sortie de cette même séance, sur les coups de midi donc, un brunch suffisamment copieux pour s'appeler déjeuner nous attendait... Et Fabien, qui avait officié en cabine, était maintenant derrière le bar, ce qui n'est qu'une manière de parler puisqu'il était aussi devant, autour et partout, l'œil aux aguets. Je parle de Fabien mais je dois à la vérité de dire que Le Pestel est un repère de Dames... Elles étaient là, donnant au geste d'offrir sa noblesse qui réside non pas dans la politesse mais dans ce qui n'appartient qu'aux femmes : combler une faim universelle, c'est-à-dire irraisonnée...
C'était dimanche matin, il tombait dehors la petite pluie insistante du printemps. J'ai abordé monsieur Luc Moullet avec ces mots : "Vous avez votre ticket ?". Ce trait d'humour proféré avec le plus grand sérieux fut accueilli sans étonnement. La réponse fut un non minimal, qui n'offrait aucune prise à une autre relance sur le même registre. Je me retirai sans risquer d'importuner le cinéaste et me glissai dans la salle pour voir les deux films du matin : un court métrage (Le litre de lait) et un long métrage (Le prestige de la mort). Me reviennent en mémoire les mots du cinéaste disant après la projection : "Comme tout auteur de films comiques, j'aspire à faire un film qui ne fasse pas rire."
Je revins à la séance de fin d'après-midi pour voir deux autres films : un court métrage (Foix) et un long métrage (La Terre de la folie). Quatre jours se sont écoulés depuis, et je pense avoir vu en un seul dimanche quatre films de Luc Moullet qui ne font pas rire. Dans le fond, cela ne doit pas surprendre : il suffisait de lire les titres des films pour être prévenus. Voilà assez de grain à moudre pour un développement dans Ciné Dié. Je prendrai tranquillement le temps pour m'acquitter de cette tâche. Pour l'heure (l'instant), restons dans la douceur du Pestel dont le nom m'intrigue depuis le début par son voisinage sonore d'avec pistil, pastel et peste. Sur Wikipedia, je trouve Pestel (Créole : Pestèl) est une ville d'Haïti, située dans le département de Grand'Anse. Die, ville d'outremer ? Cela expliquerait bien des mystères. Je sais seulement que le dimanche de la rencontre avec Luc Moullet, ce dernier a été le témoin (à son insu) de mes fiançailles avec Le Pestel. Ce n'est pas rien.

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