Carnet d'automne

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Il y a moins à dire du paysage du Diois que de dessins et de photographies à faire, de films à tourner et d'histoires à inventer. Certes, on peut pousser des oh ! et des ah ! d'émerveillement, ou dire qu'il est magnifique... Dès mon arrivée ici — il y a bientôt sept ans —, je me suis rêvé une vie de peintre chinois, sans jamais vraiment approcher mes vieux carnets et mes vieux pinceaux... Il m'est bien difficile aujourd'hui de me remémorer quelles étaient les pensées qui agitaient mes jours et mes nuits quand j'étais peintre... Ce dont je suis certain, c'est qu'arrêter de peindre m'avait procuré un sentiment de libération. Et même d'accomplissement : ayant cessé de peindre, je continuais à être peintre... En recommençant à dessiner, modestement, une heure par semaine avec des amis de mon village, je renoue avec le plaisir oublié de la confrontation avec le motif... J'y mets ce qu'il faut de détachement pour ne pas risquer de retomber dans le vrai labeur de la peinture ! Le seul intérieur de la série a été réalisé un jour de pluie... 

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